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Ce qui nous attend                                                             

La terre est le pays des mourants; nous devons élever nos regards vers le ciel, qui est le pays des vivants. —Évêque George Horne (1730–1792)

Au ciel, je pourrai entendre tous les sons ! – Les dernières paroles attribuées à Ludwig van Beethoven(1770–1827)

Aucune subtilité métaphysique ne me fera douter un seul instant de l’immortalité de l’âme et de l’existence d’une providence bienfaisante. Je la perçois, j’y crois, je la désire, j’espère en elle, et je la défendrai jusqu’à mon dernier souffle. —Jean-Jacques Rousseau (1712–1778)

Il est impossible qu’une chose aussi naturelle, aussi nécessaire et aussi universelle que la mort ait pu être conçue par la Providence divine comme quelque chose de mauvais pour l’humanité. —Jonathan Swift(1667–1745)

Considérons, mes amis, comment Dieu nous montre continuellement qu’il y aura une résurrection future, dont Il a fait notre Seigneur Jésus-Christ les premiers fruits. Contemplons la résurrection qui survient à chaque saison sous nos yeux.    Le jour et la nuit nous annoncent une résurrection. La nuit tombe et le jour se lève; puis le jour tombe et la nuit vient. Et voyez le produit de la terre. La graine est semée. Elle tombe dans la terre, sèche et nue; avec le temps, elle se décompose ; et de cette décomposition, la puissance du Seigneur la fait renaître ; et une toute petite graine va donner du fruit en abondance. Saint Clément de Rome (mort en 99 après J.-C.)

Nous nous représentons la mort comme celle qui vient détruire; représentons-nous plutôt le Christ comme Celui qui vient sauver. Nous pensons à la mort comme à une fin; pensons plutôt à la vie qui commence, une vie plus abondante. Nous pensons à ce que nous perdons; pensons plutôt à ce que nous gagnons.                                                                                                                                                 Nous pensons aux adieux; mais pensons plutôt à nos retrouvailles. Nous pensons au départ; mais pensons plutôt à notre arrivée. Et au moment où la mort nous dit tout bas : « Tu dois maintenant quitter le monde », écoutons le Christ nous dire : « Tu viens Me rejoindre ! »—Norman Macleod (1812–1872)

Cet esprit qui est en nous, qui ressent, qui pense, qui éprouve des désirs et qui nous anime, est quelque chose de céleste, de divin, et par conséquent, il est impérissable. –Aristote (384–322 avant J.-C.)

Si Dieu a créé un monde aussi beau, où le péché et la mort abondent, imaginez la beauté du paradis en comparaison! —James Montgomery (1771–1854)

 

Une escorte d’anges

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« Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. »—Luc 16:22

Aucun détail n’est donné sur les funérailles du pauvre mendiant. Bien sûr, s’il a eu des obsèques, ce ne pouvait être qu’un enterrement de pauvre. Ici-bas, aucune raison d’honorer le pauvre mendiant : pas de splendide cercueil, ni de couronne de fleurs. Mais des anges descendirent du ciel pour l’escorter et l’emmener auprès de Dieu !

Vous remarquerez aussi que rien n’est dit sur ce qu’il advint de son corps, puisque le pauvre homme ne résidait plus dans cette vieille enveloppe charnelle, usée et délabrée.

Il se retrouva bientôt dans le royaume de la gloire éternelle. Au moment où son corps était mis en terre, le mendiant, son âme vivante, fut emporté au ciel ! Nous le voyons au ciel ; désormais ce n’est plus un mendiant, et il baigne dans un bonheur éternel.

Il y a là matière à réflexion. Nous craignons la mort. On dirait que c’est la fin de l’existence. Mais en réalité, pour le chrétien, la mort n’est qu’un incident de la vie. C’est un passage momentané à travers une expérience que nous ne pourrons jamais comprendre ; et ensuite vient la gloire éternelle.

Voici notre pauvre mendiant, allongé devant la porte de l’homme riche; il est méprisé, il souffre, il a faim. Tout à coup, il ressent une étrange sensation, et tout lui paraît confus. L’instant d’après, le voilà dans la cité céleste où il va vivre éternellement avec le Seigneur. Il n’y a aucune interruption dans sa vie. —James Rupert Miller (1840–1912), adapté